Marrakech

Ce fut, à l’automne 1997, notre troisième voyage. Nous étions quarante trois télécommunicants avec conjoints et parents. Nous avons séjourné une semaine à l’hôtel Marrakech, situé dans le quartier du Gueliz, à deux pas de la Koutoubia et de la très célèbre  place  Djema el Fna, paradis des conteurs, des jongleurs, des charmeurs de serpents, des vedeurs d’eau à la timbale, des arracheurs de dents et autres personnages typiques dont certains m’ont rappelé Quasimodo de Notre Dame de Paris. Nous avons bien profité de la piscine et de ses ombrages, car même en cette période de l’année il faisait chaud.
Un soir nous avons eu droit à un spectacle de fantasia qui nous a permis d’apprécier les talents de cavalier de ces beaux berbères dans leurs costumes colorés. Mais on ne revient pas du Maroc sans avoir assisté à un spectacle de danses dans un ancien palais du Glaoui qui fut le pacha de la ville, l’équivalent d’un ministre, pendant presque un demi siècle.

Certains sont allés jusqu’à Essaouira, très joli port de pèche sur l’Atlantique où nous nous sommes régalés de produits de la mer. En route nous avons fait une halte dans un marché et nous avons admiré, spectacle étonnant, l’agilité des chèvres à grimper dans certains arbres, dont j’ai oublié le nom, pour se nourrir de leurs feuilles piquantes.

Impossible d’oublier la visite des souks  et de ces nombreuses échopes, qui sentent le parfum des épices et des cuirs. Nous avons aimé les thés à la menthe que les marchands nous offraient lorsque nous entrions dans leurs boutiques pour marchander un produit ou leur acheter quelques  » couillardises », pour reprendre l’expression de Yves, notre guide de Scandinavie .
Je suis surpris, en écrivant ces lignes, de sentir remonter en moi des souvenirs perdus et, en même temps, j’ai l’impression de les revivre comme si je visionnais un film. Peut-être que ceux qui étaient aussi du voyage éprouveront le même sentiment.


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