Compte rendu de voyage de Claude Poliakoff dans les Rocheuses canadiennes octobre 2015

VOYAGE DANS L’OUEST CANADA

27/08/2015 – 10/09/2015

raconté par Claude Poliakoff 

Préambule : un peu d’histoire

15000 avJC : les Vikings arrivent au Canada en franchissant la banquise reliant l’Asie au nord de l’Amérique. C’étaient surtout des chasseurs-cueilleurs,

2500 avJC : les ancêtres des Inuits, les Dorsets, venus également de Sibérie, arrivent au Canada,

1000 avJC : d’autres Inuits, les Thulés, chasseurs de baleine se déplacent dans l’Arctique canadien puis progressent vers l’est,

1000 apJC : Le Viking Leif Erikson et son équipage débarquent sur la côte est canadien. Cependant, ils repartent devant l’hostilité des tribus locales et de la rudesse du climat,

1497 apJC : Jean Cabot qui navigue sous pavillon anglais découvre Terre-Neuve. Il y découvre d’abondants bancs de morue qui vont attiser bien des convoitises et notamment des espagnols,

1534 apJC : Jacques Cartier, mandaté par François 1er, arrive au Québec et revendique cette terre au nom de la France. Son but est également de rechercher de l’or.

L’année suivante, il remontera le Saint-Laurent.

1588 apJC : C’est la folie de la fourrure (queues de castor). Les filons d’or ne rapportaient pas les richesses espérées mais la mode de la fourrure déferle en Europe.

La France accorde le 1er monopole commercial au Canada en 1588.

C’est le début du négoce des fourrures qui fut le moteur de la lutte franco-anglaise et de la division entre les peuples amérindiens

1608 apJC : les pionniers français, avec à leur tête Samuel Champlain, se déplacent de l’île Sainte-Croix  jusqu’en Nouvelle Ecosse, puis en remontant le Saint-Laurent, ils atteignent l’emplacement actuel de la ville de Québec : la Nouvelle-France. La 1ère colonie permanente était fondée,

1670 apJC : Les anglais se positionnent en concurrence des français. Charles II crée la Compagnie de la baie d’Hudson pour contrôler le commerce pour les fourrures britanniques.

Ils contrôlent alors environ 40% du Canada actuel,

1713 apJC : par le traité d’Utrecht les Français reconnaissent le droit de propriété des anglais dans la région,

1763 apJC : la France perd la guerre et signe le traité de Paris qui donne le Canada à la Grande-Bretagne.

La Grande-Bretagne aura alors maintes difficultés pour venir à bout des mécontentements des Autochtones et des Canadiens français. Ceux-ci se voient accorder le droit de garder leur religion catholique et de participer à la vie politique du pays,

1775-1783 apJC : c’est la révolution américaine et de nombreux colons des Etats américains émigrent vers le nord. Ce sont des loyalistes fidèles à la Grande-Bretagne qui vont s’installer principalement en Nouvelle-Ecosse, au Nouveau-Brunswick et en Ontario,

1818 apJC : la frontière est établie avec les Etats-Unis sur le 49ème parallèle,

1858 apJC : afflux des chercheurs d’or suite à la découverte de pépites sur le fleuve Fraser en Colombie britannique,

1864 apJC : naissance du Canada moderne avec réunion au sein de la même confédération la Nouvelle-Ecosse, le Nouveau-Brunswick, l’île du Prince-Edouard, l’Ontario et le Québec.

Le 1er Premier Ministre du Canada se nomme John A. Macdonald,

1871 apJC : la Colombie britannique, créée en 1866, rejoint le dominion canadien contre la promesse du gouvernement de payer ses dettes et de la relier à la côte ouest par une voie ferrée.

Celle-ci sera terminée en 1885,

1896 apJC : nouvelle ruée vers l’or dans le Yukon,

Début du XXème Siècle :  l’industrialisation atteint des sommets, la demande des matières premières (bois, blé) ne cessent d’augmenter, les nouvelles liaisons ferroviaires permettent une immigration de plus en plus massive, l’économie est florissante,

1913 apJC : plus de 400 000 immigrants venus des Etats-Unis et d’Europe de l’est arrivent au Canada,

1931 apJC : l’indépendance est accordée au Canada. Cependant, la Grande-Bretagne conservera le droit de voter des amendements à la constitution jusqu’en 1982.

Actuellement, la reine reste le chef de l’Etat mais son rôle n’est que protocolaire,

1960 apJC : les peuples autochtones du Canada obtiennent enfin la nationalité canadienne.

Quelques photos du séjour :

DEPART VERS LE TOIT DU MONDE

27/08/2015 :

A l’aéroport d’Orly, nous retrouvons avec joie Jacqueline et Régine. Nous ferons connaissance de Sereine et Alain quelques heures plus tard dans l’avion pour Londres : nous sommes 6 « parisiens ».

Le voyage pour Londres s’est bien passé. Si le départ a été quelques peu retardé, cela n’avait pas beaucoup d’importance : l’attente à Londres sera un peu moins longue.

A Londres, nous sommes accueillis chaleureusement par les « Marseillais » qui nous attendaient. Surprise : il manque Gérard qui a loupé son avion !!!

En fait, il est parti à l’aéroport avec son ancien passeport.

Nous sommes donc 19 pour embarquer pour Calgary la capitale du rodéo.

On se connaît à peu près tous, cela va être super.

Voyage sans problème malgré la nourriture très « anglaise » on peut dire.

Pas de problème de valise (une fois n’est pas coutume). Nous sommes accueillis à l’aéroport de Calgary par notre guide, Simon, qui paraît très sympathique à priori. Nous montons dans un magnifique grand car tout neuf (environ 60 places) pour notre hôtel.

28/08/2015 :

On ne voit pas le ciel ce matin : les feux de forêt font rage en ce moment notamment dans l’état de Washington. Il fait très doux.

Après un très bon petit déjeuner, un tour d’orientation de la ville de Calgary, métropole principale le l’Alberta, nous permet de découvrir le quartier historique que nous parcourons à pied.

Nous pouvons observer la tour de Calgary (190m), dotée d’une plate-forme panoramique tournante qui domine les gratte-ciels.

Nous allons jusqu’au site où l’on a remis les médailles lors des 15èmes jeux Olympiques d’hiver en 1988.

Après un passage devant les remarquables sculptures qui commémorent la lutte des femmes au Canada (notamment pour leur droit d’être considérées comme des personnes !!!), nous gravissons une colline qui nous offre un beau point de vue sur l’ensemble de la ville. Celle-ci embrasse également ranchs, vallées et les Rocheuses.

Nous nous rendons ensuite au Stampede Park. Aux abords du stade de rodéo, le saddledome, près duquel des statues de cow-boys enfourchent des chevaux pour nous permettre maintenant de faire des photos originales.

Visite d’une boutique « cow-boy » avec chapeaux, bottes de cuir …

Puis, nous entrons dans le centre commercial « Core ». Au dernier étage, oh surprise, un magnifique parc fleuri permet aux citadins de se promener et aux enfants de profiter d’aires de jeux au sein d’une verdure aussi fantastique qu’inattendue.

On peut y trouver plus de 550 palmiers tropicaux, des fontaines, un piano à queue … : ce sont les « Dévonians Gardens », seuls jardins intérieurs de la ville.

La ville s’est construite autour du chemin de fer. C’est pourquoi on peut voir encore les trains et les chemins de fer au sein même de la ville.

Nous prenons ensuite notre chemin pour Lethbridge.

On peut observer de vastes plaines céréalières : les bisons ont empêché les arbres de pousser.

Sur la route, nous nous arrêtons au « Bar U Ranch ». Situé sur les contreforts des Rocheuses, ce ranch est un site historique qui commémore l’histoire de l’élevage du bétail au Canada. Un guide nous conduit voir les différents bâtiments, les carrioles, diligences et de magnifiques selles en cuir. Il nous apprend les rudiments du lancer de lasso (bravo Jacqueline !!!

Remarques :

  • Les européens ont massacré les bisons pour la seule raison que les Amérindiens dépendaient des bisons qu’ils chassaient pour se nourrir mais aussi se vêtir.En exterminant les bisons, ils affamaient les Amérindiens,
  • Les européens, eux, ne consommaient que la langue du bison.
  • Les hivers sont très rudes à Calgary : il peut faire jusqu’à – 40°C. D’ailleurs, Simon nous apprend qu’il a neigé ce mois d’août !
  • La Police Montée a été crée très tôt au Canada surtout pour lutter contre le trafic d’alcool ; c’est d’ailleurs la Police Montée qui a fondé Calgary,
  • Beaucoup de polonais et d’ukrainiens sont venus s’installer dans les plaines de Calgary,
  • C’est le pétrole qui a fait la richesse de Calgary,
  • En 1916, Emily Murphy devint la première magistrate de police de l’empire Britannique. Son autorité fut mise à l’épreuve car depuis 1867, le mot « personne » désignait toujours des hommes et seulement parfois des femmes (acte du nord britannique). 3 premiers ministres britanniques refusèrent de la nommer sénatrice car elle n’était pas considérée comme une personne. Elle invita 4 femmes célèbres chez elle à Edmonton pour réparer cette injustice.

29/08/2015 :

Ce matin, nous retrouvons avec grande joie Gérard qui a enfin réussi à nous rejoindre. Il n’a pas l’air très « frais », ce qui se comprend vu son périple et pratiquement 2 nuits blanches. Premier arrêt : le Fort de Mac Leod. Celui-ci a été construit en 1874. Il constituait à l’époque le poste de commandement de la Police à cheval du Nord-Ouest. Le musée du Fort fait revivre l’histoire de la célèbre police à cheval canadienne. Le bâtiment du Centenaire donne un aperçu de la culture traditionnelle des Premières nations. Les autres salles expliquent l’influence de la Police à cheval et la colonisation des pionniers dans le sud-ouest de l’Alberta. Un guide local amérindien nous captive par ses récits bien étayés par un film stupéfiant, des documents et des témoignages de l’histoire très intéressants. Petit arrêt dans un centre commercial où nous attendait un responsable de la communauté huttérite. Celui-ci nous conduit au sein du village de la communauté. Ils sont 117 dont 45 enfants.I ls sont très mécanisés, possédant des machines-outils très modernes.

  • Ils nous expliquent leur mode de vie. Ils font tout eux-mêmes, ils ont pratiquement tous les corps de métier en interne et vivent surtout de l’élevage (9000 poules élevées en batterie, vaches …).
  • C’est en fait une secte anabaptiste chrétienne qui prône un mode de vie communautaire..
  • On reprend la route.
  • Le repas est pris dans le musée où on nous a servi une soupe avec du … bison évidemment !!! Ce qui est succulent.
  • Après quelques kilomètres, nous nous arrêtons cette fois à Head Smashed Inn. C’est un haut lieu de la chasse au bison. Les bisons étaient attirés vers la falaise où ils se précipitaient en grand nombre. Ce haut lieu de chasse est fantastique. Un musée, situé à proximité des falaises explique la tradition et la méthode de chasse de l’époque qui a été pratiquée pendant près de 6000 ans.
  • Nous sommes dans l’ambiance !!!
  • En route de bonne heure pour Waterton.
  • L’hôtel de Lethbridge est moyen et très bruyant.

Nous avons été surpris de voir que les animaux sont enfermés (notamment les poules) alors qu’ils possèdent d’immenses terres.

Sinon, tout est très propre et même « nickel ».

Leur obsession semble être le travail. Pour ne pas perdre de temps, seulement 15 minutes sont permises pour déjeuner.

Ils sont très repliés sur eux-mêmes et ne savent pas qu’environ ¼ des canadiens parlent le français !!!

En fait, cette visite est intéressante mais pas typique du Canada, loin s’en faut … et heureusement !!!

Après avoir repris notre route, nous arrivons à Waterton.

L’hôtel est simple mais correct . Le dîner est pris près de l’hôtel.

Du restaurant, on a pu apercevoir un biche coursant un chien !!! Après un très bon repas avec notamment un succulent steak d’Alberta, petite promenade nocturne dans le village. Les boutiques sont encore ouvertes. On pousse notre balade jusqu’à un petit lac surplombé de majestueuses montagnes. Il pleut, le vent se lève … vite, nous rentrons nous coucher.

Remarques :

    • L’élevage du bison est très facile. Il court plus vite que le cheval et supporte toutes les températures,
    • Le bison est plutôt chassé en automne (il est alors plus gros),
    • Buffalo Bill a été un des plus grand tueur de bison.

30/08/2015

 Nous sommes dans le parc National de Waterton  Lakes

    • Le chauffeur n’a pas très bien dormi cette nuit et ne semble pas être « dans son assiette ». Le groupe, lui, va bien et Simon est toujours aussi fascinant.
    • En 1895, le gouvernement fédéral désignait parc forestier du Dominion une aire de 140 km2. Après une série de changements de statut, de périmètre et de nom, ce territoire est devenu le parc national du Canada des Lacs-Waterton. Il s’agit du quatrième parc national du pays et il est le plus petit des Rocheuses canadiennes : 505 km2 .

Première halte après avoir réglé le droit d’accès au parc : le lac Cameron. C’est un lac magnifique que l’on a découvert au cours d’une promenade jusqu’à proximité de la frontière avec les Etats Unis. Il offre  de majestueux paysages avec les Rocheuses en toile de fond. En revenant sur nos pas, nous croisons un « petit Suisse » ou spermophile (genre de petit écureuil) alors qu’un magnifique geai bleu nous contemplait. Sur le chemin, nous croisons un groupe de randonneurs équipés de clochettes qui ont pour but de prévenir les grizzlys de leur arrivée.

Petit détour vers l’hôtel « Prince of Wales ». Construit par la Cie des chemins de fer US, cet hôtel de luxe ouvrit ses portes dans le parc national des Lacs-Waterton en 1927. Juché sur une falaise, il offre une vue imprenable sur les montagnes, les lacs, la ville et les prairies. Son style particulier et son emplacement exceptionnel en font le symbole visuel le mieux connu de Waterton. Seul problème, il est très exposé aux vents, nous avons parfois des difficultés à nous tenir debout !!!

Déjeuner sur la route au Grizz Grill où nous dégustons un délicieux sandwich au canard confit avec de la confiture de mûre.

Nous arrivons maintenant à « Frank Slide ».Ce site offre un spectacle lunaire terrifiant : en 1903, d’énormes rochers ont déferlé de la montagne, s’enfonçant dans le sol sur une profondeur de 14m, engloutissant une partie de la ville de Slide et massacrant ses habitants.

Il est très effrayant de savoir que les amérindiens connaissaient les dangers du site. S’il n’est pas certain qu’il aient prévenu les habitants de la ville sur les dangers, on est sûr que les colons étaient beaucoup trop arrogants pour en tenir compte le cas échéant.

Seuls les mineurs et un cheval (Charlie) qui ont été bloqués dans la mine ont survécu. De nombreuses anecdotes sur ses mineurs, sur Charlie, mais aussi sur le courage d’un mineur qui a fait stopper le train qui courrait vers la catastrophe sont illustrés dans le musée que nous fait découvrir Samantha la guide locale.

Nous arrivons à Cranbrook après un long voyage qui est passé assez vite en jouant à un jeu distribué par Simon et qui nous permettait de découvrir certains mots et expressions franco-canadiennes.

L’hôtel est « moyen », notre chambre donne juste sur la voie ferrée.

Quelques infos sur Terre-Neuve :

    • Les Vikings sont les 1ers européens qui ont atteint les 1ers TerreNeuve en passant par l’Islande. Ils ne sont pas restés très longtemps (3 ans), pas acceptés par les amérindiens,
    • Les Béautoucs qui sont venus par la suite ont été décimés,
    • Séparation de l’église et de l’état en 1960,
    • Terre-Neuve 370000 km2 et actuellement 550000 hab., s’est jointe au Canada au 2ème référendum en 1949 (elle était avant britannique),
    • Terre-Neuve a annexé le Labrador (qui possède du fer) qui faisait partie du Québec,
    • Ils vivaient de la pêche à la morue jusque vers 1995,
    • On a trouvé du pétrole dans le Saint Laurent,
    • Ils possèdent aussi du fer,
    • Ils parlent anglais avec un très fort accent,
    • Ils ont la réputation d’être très gentils et d’aller vers les autres.
    • Remarques :
    • Auparavant, si quelqu’un était pris en train de blasphémer, on lui coupait la langue,
    • Très peu de chiens au Canada, beaucoup de propriétaires refusent les chiens aux locataires,
    • 1969 : date de la constitution,
    • Il existe 2 grandes compagnies de train mais celui-ci est presque exclusivement utilisé pour le transport des marchandises,
    • Les trains sont très longs, j’ai compté jusqu’à 101 wagons d’un train de marchandises.Départ de bon matin pour Banff. Nous nous arrêtons ici et là pour découvrir nombre de lacs :

31/08/2015 :

    • Le lac Two Jack avec ses couleurs vertes émeraude,
    • Le lac Minewanka, surplombé de majestueuses montagnes . Ses étonnantes couleurs sont dues à l’opalescence de l’eau et aux glaciers qui l’entourent.Petite visite de l’hôtel de luxe de Banff Spring. Merveilleusement situé, cet hôtel embrasse un magnifique panorama des Rocheuses, pics, glaciers et lacs. Nous faisons le tour de l’hôtel et prenons des photos avec beaucoup de mal à nous tenir debout à cause du vent qui balaye le sommet où nous sommes.Nadine ayant des craintes pour emprunter le téléphérique, nous nous séparons et je pars avec le 2ème groupe au mont Sulphur. Arrivés à son sommet, nous empruntons un petit sentier derrière Timothée qui a pris les devants avec au moins 2 longueurs d’avance !!! Nous atteignons alors un sommet qui domine un paysage extraordinaire. On y distingue les chutes de Banff, le lac Minewanka et toute la chaîne de montagnes avec ses nombreux glaciers. De petits promontoires construits le long du sentier nous permettent d’avoir des explications sur la région, le panorama, la faune, les animaux, la nature environnante …Quelques infos diverses :
    • Descente pour notre hôtel à Banff. Bel hôtel. Le restaurant est situé à proximité et nous nous y rendons à pied. Très bon dîner avec poulet et pommes de terre au menu.
    • Nous reprenons la route pour la cascade de Banff puis le groupe se sépare en 2 : un groupe va faire une promenade en longeant la cascade, et un autre préfère monter au mont Sulphur en empruntant le téléphérique.
    • Arrêt dans un restaurant très correct où frites (et un morceau de pain pour chacun) nous sont servies avec une excellente bière de Canmore.
    • Le Nouveau Brunswick est la seule province à être officiellement bilingue, la province du Québec étant la seule à être monolingue française,
    • La population du Nouveau Brunswick vit essentiellement de la pêche (homard) et de la forêt,
    • Les Acadiens ont été déportés vers la Louisiane, la France et l’Australie,
    • Le lac Colombia donne naissance au fleuve Colombia qui draine un territoire de plus de 660 000 km2,
    • La petite province Ile du Prince Edouard produit la patate, elle est célèbre pour ses plages et pour le fait que c’est là que la constitution ainsi que la confédération ont été signées,
    • Les campings sont gérés par le gouvernement,
    • La Nouvelle Ecosse, a pour capitale Halifax.
    • A la poste de Banff, nous avons eu la surprise de voir plein de boîtes à lettres : plus besoin de facteurs

01/09/2015 :

Le petit déjeuner est un petit déjeuner continental. Le café « strong » est évidemment un strong Canadien mais enfin, on s’y fait.

C’est parti pour le Parc Yoho.

Nous longeons la rivière Bow puis, après avoir dépassé un train, nous nous arrêtons pour le voir repasser sur 3 niveaux. C’est vraiment spectaculaire : Au 19ème siècle, on a réalisé un véritable exploit pour lui faire gravir la montagne en le faisant serpenter dans de multiples souterrains pour pallier les pentes escarpées très raides. Beaucoup de touristes pour assister au spectacle.

Nous stoppons maintenant à Natural Bridge, un magnifique pont de roche avec des chutes impressionnantes et le Mont Dennis en arrière plan. Ce pont naturel est situé dans la « vallée de la rivière du cheval qui rue ». Le lit de cette section de rivière du cheval qui rue subit une érosion intense. La dissolution et l’abrasion de la roche calcaire par les eaux du torrent chargé de sable et de graviers ont causé cette érosion et entraîné la formation de ce pont naturel.

Nous arrivons au bord du lac Emeraude. C’est l’une des destinations des Rocheuses canadiennes et pour cause. Elle offre plus qu’un simple paysage. On peut s’y promener autour, faire du canot, pêcher, faire des randos à cheval …Quel bonheur de se promener an longeant les bords du lac Emeraude !!! Ses couleurs sont fantastiques. La petite pluie fine qui vient de tomber sur la montagne fait remonter les odeurs de la verdoyante nature. Quels merveilleux points de vue avec la neige fraîche qui soupoudre les sommets !!!

C’est bientôt l’heure du déjeuner. Cela tombe bien, nous voici au « Baker Creek Bistro » très bon resto, nouveau pour l’agence. Très typique, chalet en bois, magnifique. De plus, avec comme dessert une tarte excellente.

Nous voici maintenant arrivés au lac Moraine. Après avoir emprunté un petit chemin en forte pente, nous tombons sur un fabuleux panorama. En chemin, on peut rencontrer plusieurs spermophiles (genre d’écureuil) pas farouches du tout.

En route maintenant vers le lac Louise qui a été découvert en 1882 par l’américain Tom Wilson. Très beau lac également avec le magnifique glacier Victoria en toile de fond. C’est un lac glaciaire de part son origine, sa température et sa couleur. Il est alimenté par la fonte des eaux de 6 glaciers au bout de la vallée. Son eau est de 10°C en été et peut geler de novembre à juin. Au cœur de l’hiver on a mesuré 70m de profondeur de glace.

Sur le parking du lac Louise, la police inspecte les cars. L’un des cars est emmené au grand désappointement des passagers qui restent sur place. Notre car est neuf et ne sera pas contrôlé.

Après la visite d’un hôtel de luxe, nous revenons à la réalité avec notre hôtel qui n’est quand même pas mal. En descendant de l’hôtel pour nous rendre au restaurant, nous croisons la police montée à cheval (ce qui est super rare dixit Simon notre guide ébahit). C’est un super resto : « El Toro ».

Petite contrariété : on nous annonce du mauvais temps pour demain. On s’adapte : nous partirons à 8h30 au lieu de 8h00.

Quelques infos diverses :

  • Les montagnes Rocheuses sont de jeunes montagnes composées de grès, schistes, quartz. Les plus vieilles (les Lorentines) datent de 2 milliards d’années,
  • On exploite le gaz de schiste en Alberta et en Colombie Britannique,
  • Le taux de chômage au Canada est de 7% ;
  • Le plus haut sommet culmine à 5900m,
  • Québec est la seule ville fortifiée du Canada,
  • Il existe 5 variétés de saumon,
  • Le saumon du Pacifique meurt après avoir pondu contrairement à celui de l’Atlantique qui lui remonte ensuite la rivière,
  • On pêche le King Crabe, le crabe des neiges, la crevette, le homard, l’anguille, la moule, la truite de mer, le couteau, la morue, la sole, le turbot,
  • Les trains sont très longs avec 5 locomotives (2 derrière, 2 devant et une au centre). Ils peuvent faire jusqu’à 3 Km de long. Quelqu’un du groupe a compté jusqu’à 100 wagons !!!
  • La vitesse des trains est de 130 Km/h max pour les trains de voyageurs (mais il n’y en na que très peu) et de 40 à 50 Km/h pour les trains de marchandise,
  • Le Canada est le seul pays au monde bordé par 3 océans,
  • La ville de Détroit a été fondée par un français : M. Limousine
  • Ski de fond, raquettes et randos sont les principales activités touristiques au sein des parcs Nationaux (dont l’entrée est payante),
  • La chasse à l’ours est autorisée.
  • Pétrole, tourisme et graines de moutarde font la richesse de la province d’Alberta qui vit aussi du blé, de l’avoine et autres céréales, de l’élevage du bœuf (excellente viande) et du bois,
  • Chaque province fixe une taxe qui vient s’ajouter à la taxe du pays (TVA canadienne)
  • La moitié de la forêt canadienne a disparu depuis que les premiers colons sont arrivés,
  • Edmonton est la capitale de l’Alberta . C’est une ville très industrielle avec des puits de pétrole au sein même de la ville,
  • Un grand nombre de polonais a immigré en Alberta,
  • Le Canada fait partie du G7,
  • Alberta est la province la plus riche du Canada,
  • L’eau des lacs glaciaires : les glaciers broient la roche en dessous et la pulvérise pour en faire une poudre : la farine de roche. Celle-ci absorbe toutes les couleurs de la lumière qui pénètrent, sauf le turquoise qui va se refléter à la surface de l’eau. Au cœur de l’été, les filets d’eau de couleur blanchâtre jettent une nouvelle farine de roche dans le lac. Sous l’effet de la densification des particules en suspension, l’eau passe du bleu au vert.

02/09/2015 :

Après un petit déjeuner continental (avec beaucoup de monde), nous faisons route vers le nord, le long de la rivière Bow. Comme prévu la veille, il pleut et fait très sombre. Pourtant, nous gardons tous le moral et restons optimistes pour la suit.

Arrêt devant le glacier Crow foot qui surplombe le lac Bow, malheureusement sous la pluie. Magnifiques couleurs cependant.

Nous nous déplaçons alors pour voir le lac Bow de l’autre côté. La pluie se transforme maintenant en neige !!! Nous prenons quelques photos sous la neige avant de nos réfugier dans un petit café/boutique de souvenirs avant de reprendre le car pour le lac Peyto.

Le sommet Bow : 2135m est le sommet le plus élevé de la promenade des glaciers. Il correspond au partage des eaux des rivières Bow et Mistaya. C’est à partir de là que nous nous rendons au lac Peyto.

Lac Peyto : la neige tombe à gros flocons pour nous offrir un superbe spectacle. C’est le lac le plus bleu des rocheuses que nous découvrons au bout d’un sentier forestier. Seul le bas du glacier est visible mais le panorama est extraordinaire sous la neige.

Plusieurs lacs dont le lac Waterfall ainsi que de nombreux glaciers et des cascades « les murs qui pleurent » peuvent être observés lors de notre route que nous avons reprise. Il neige, les paysages sont splendides, on se précipite de chaque côté du car, on ne sait plus de quel côté regarder. Il neige toujours.

Après un arrêt au col de Sunwaka (plus de 2000m) pour observer le paysage féerique, nous arrivons devant le champ de glace Columbia et le glacier Athabasca. Ce glacier fond malheureusement très rapidement et dans 5 ans, il ne sera vraisemblablement plus possible de s’y rendre malgré les 300m d’épaisseur de glace qu’il possède actuellement. On en profite, on peut encore s’y balader : nous montons dans un snow shuttle puis un snowcoach qui nous laisse descendre pour se promener sur le glacier et prendre quelques photos mémorables. Il fait beau, tout s’est découvert par miracle pour nous faire découvrir le glacier sous son plus bel aspect. C’est super.

Retour au pied du glacier. Nous allons nous restaurer dans un immense resto/self. La nourriture est bonne, mais c’est un resto industrie avec un nombre incroyable de touristes (beaucoup de coréens) qui s’y engouffrent.

Nous reprenons notre car. La neige retombe alors que nous approchons des chutes d’Athabasca. Ces chutes offrent de très belles perspectives avec les montagnes enneigées en toile de fond. Promenade sur les sentiers avant de reprendre la route pour Jasper et notre hôtel. Super dîner à l’hôtel avec une tranche de rosbif d’Alberta succulente.

Quelques infos diverses :

  • La province de Sachkachowan est la province centrale du bouclier canadien
  • La forêt boréale est située au nord de la Colombie Britannique, elle est pratiquement aussi importante que la forêt amazonienne. Sa capitale est Regina (son nom vient de la reine Victoria Regina). On y trouve des terres agricoles immenses, pratiquement de la taille de la France, et des bisons. On commence à y exploiter le pétrole,
  • A l’Est, on trouve la province de Manitoba avec Winnipeg comme capitale,
  • 80% de la population canadienne est à moins de 200 Km des Etats-Unis,
  • Sur la voie de la migration des ours polaires, on trouve le ville de Churchill. Ces ours ne s’attaquent jamais aux chiens Husky,
  •  On est en train de construire une autoroute pour desservir la ville de Churchill afin d’aller vers l’Asie ou vers l’Europe,
  • Dans le grand Nord, il subsiste de nombreuses tensions avec la Russie, la Chine, les Etats-Unis et le Danemark. En effet, le développement du Grand Nord est fondamental pour le futur du pays. On y trouve de nombreux minéraux dont or, diamant, pétrole, fer … mais pas exploité du fait des difficultés d’accès,
  • Jasper vit du tourisme et de sa gare de triage, la ville s’est développée autour de sa gare.

03/09/2015 :

Après un très bon petit déjeuner, nous prenons la route vers Jasper. Peu après notre départ, nous avons la chance de voir un magnifique wapiti qui traversait la route (un très joli mâle) et plusieurs femelles de 6 ans (on compte les pointes des bois moins une). Au hasard de la route, un loup ou un coyote ? Les paris sont ouverts mais on ne le saura jamais.

Nous faisons maintenant un arrêt japonais au lac Medicine. Fantastique lac, peut-être le plus beau avec des couleurs incroyables.

Extraordinaire croisière guidée sur le lac Maligne (100m de profondeur). Le soleil est radieux, les paysages paradisiaques. Glaciers, montagnes et falaises rivalisent de beauté. Nous faisons un petit arrêt à Spirit Island pour prendre d’exceptionnelles photos de carte postale. Couleurs, lac, ciel bleu, soleil, verdure, montagnes, glaciers, forêts : tout ce que la nature a de plus beau se trouve là !!!

Bon repas dans une cafétéria au bord du lac avant de reprendre la route pour le vertigineux canyon Maligne. Le sentier que nous y empruntons longe les falaises de calcaire à environ 50m au-dessus du lac Maligne.

Après un arrêt devant l’hôtel de luxe Fairmont (le Palace Main Lodge), nous empruntons un sentier pour une promenade très sympa le long du lac Beauvert, puis nous reprenons la route pour notre hôtel de Jasper (piscine et jacuzzi obligatoire pour ceux qui aiment) et allons déjeuner en ville au « Papa Georges ». Bon resto avec du saumon sauvage au menu.

Quelques infos diverses :

  • Les caribous vivent au nord. Ils ont besoin de lichen pour vivre,
  • Marie Shepher, exploratrice, est venue sur le lac Maligne et a décrit la nature durant 2 semaines,
  • Lorsqu’il y a des incendies dans les parcs, on laisse la nature faire avec le moins d’intervention possible et on ne récupère pas le bois,
  • Food truck : cela commence mais le gouvernement regarde de près le côté sanitaire.

04/09/2015 :

Nous sommes maintenant en plein cœur des Rocheuses Canadiennes parmi des monts plus anciens. Simon nous propose un petit jeu dans le bus, ce qui fait que nous arrivons très  rapidement à un embarcadère pour un River Safari sur la Blue River. On se divise en 2 groupes : 10 personnes par bateau. Départ pour les chutes de Spahat ( Spahat veut dire ours en Amérindien). Chutes vertigineuses que nous atteignons rapidement après une pose tendresse au parc Wells Gray. Ces chutes, de 60 m de hauteur, sont bordées par des montagnes et un plateau très élevé propice à une faune abondante et variée. Le soir, seuls Nadine et moi sommes volontaires pour aller voir un match de Hockey. Nous mangerons des sandwichs sur place. En nous rendant au stade, nous rencontrons un couple qui se rend également au match qui oppose 2 équipes de jeunes. Match âpre et disputé entre Kamloops et Prince Georges. Plusieurs spécialistes sont venus de loin pour superviser et drafter éventuellement les meilleurs.

Quelques infos diverses :

  • Retour à pied dans la peine ombre. Il fait très doux : on a changé de climat.
  • Retour au car où nous regardons un film sur le Canada : « Nature à l’état pur » puis arrivons à notre hôtel à Kamloops.
  • Petit problème, les eaux sont basses et le bateau ne pourra pas approcher, il n’est donc pas sûr de pouvoir apercevoir d’ours étant donné qu’ils pêchent dans les eaux basses là où le saumon est le plus facile à attraper. Sur la Blue River, le silence est roi. Nous naviguons lentement afin d’observer et d’écouter la faune et notamment les oiseaux. Ce n’est qu’en rentrant vers l’embarcadère, alors que nous avions perdu tout espoir de voir des grizzlis, que nous voyons une mère et ses 3 petits à quelques centaines de mètres de nous. La chance est toujours avec nous, « nous sommes très chanceux » nous répète Simon.
  • On change d’heure, décalage horaire oblige, et c’est à 7h00, heure de la Colombie Britannique, que nous quittons le parc de Jasper pour le Mont Robson en longeant le fleuve  Fraser. La chance nous poursuit : le Mont Robson s’est découvert juste à notre arrivée pour nous offrir un spectacle somptueux et s’est recouvert à notre départ comme pour nous dire au revoir. C’est le plus haut des Rocheuses Canadiennes : 3954 m. Ce n’est cependant pas le plus haut sommet du Canada qui lui culmine dans le Yukon à plus de 5900 m.
  • L’érable devient rouge en hiver. Il existe environ 200 variétés d’érables. L’érable rouge et l’érable sucre sont les plus beaux. C’est à partir de ces 2 variétés d’érable que l’on fait le fameux sirop d’érable. On fait aussi du caramel d’érable, du beurre d’érable, du sucre granulé. Ce sont les Amérindiens qui en sont à l’origine,
  • Le drapeau canadien porte une feuille d’érable et 3 bandes : rouge, blanche et rouge représentant les 3 océans,
  • L’indépendance du Canada date de 1931. La reine d’Angleterre a le droit de veto et de pardon. Elle doit apposer le sceau royal sur les lois, ce qu’elle a toujours fait,
  • Le rapatriement de la constitution au Canada a été fait en 1982 par Trudeau,
  • Canada veut dire « petit village » en Amérindien,
  • Au début du 17ème siècle, les anglais et les français envoient des compagnies pour exploiter au Canada. En contrepartie, il était convenu que ces 2 pays devaient envoyer des colons au Canada. Les français ne l’ont pas fait mais ont cependant réussi à garder leurs territoires à l’aide des Amérindiens,
  • A Vancouver, il y a 40% d’asiatiques,
  • Les chinois ont beaucoup contribué à la construction du chemin de fer. On dit qu’un chinois par Km de chemin de fer serait mort,
  • Après être venus au Canada pour participer à la construction des voies de chemin de fer, beaucoup de Chinois ont payé une taxe pour rester,
  • Les chinois font partie intégrante du développement du Canada,
  • Le pâté chinois canadien est composé de pommes de terre + maïs + bison,
  • Lors de la Sainte Giving, la dinde au chocolat fourrée avec des cranberries (airelles), on célèbre que l’on a une terre d’accueil (on remercie les divinités d’avoir une terre d’accueil),
  • Grande immigration chinoise en 1998,
  • L’immigration  (250 000 / an au Canada) est très bien perçue au Canada : c’est le développement du pays qui a une dénatalité,
  • Inde et Pakistan envoient beaucoup de migrants,
  • Kamloops est une ville de plus de 100 00 habitants. Beaucoup de retraités viennent s’y installer étant donné le temps clément, peu de pluie et immobilier pas très onéreux,
  • Au hockey, il n’y a pas de relégation. Il y a une draft de jeunes.Nous partons à 8h15 précise pour la mythique route des chercheurs d’or. Notre premier arrêt sera au bord du lac Kamloops où l’on voit cohabiter oies blanches et canards, avant d’arriver au Hat Creek Ranch pour une visite guidée. Nous sommes dans un milieu des plus pauvres de la Colombie Britannique, il fait très chaud. Nous avons retrouvé l’été.En route vers Whistler. En chemin, nous faisons une halte à Pavlon lake, Marble lake , Setton lake, avec des couleurs identiques à celles que l’on peut trouver aux Caraïbes. C’est toujours la chaleur !!! Le paysage a changé mais n’est pas moins magnifique sous un soleil radieux.Nous arrivons à Whistler, station de ski luxueuse où on a copié le meilleur des grandes stations de ski du monde. Après avoir déposé nos bagages dans un hôtel de très bon standing (salon, cheminée dans la chambre, cuisine …), nous descendons en car vers la ville. Les pistes sont actuellement réservées au VTT. On peut voir les « VTTistes » descendre presque jusqu’à la ville. Promenade dans la ville piétonnière puis dîner dans un bon restaurant de la ville. Simon, lui, avait donné rendez-vous à sa nièce mais dans le même resto.Retour à l’hôtel par le bus n°5.

Quelques infos diverses :

  • Nous longeons le fleuve Fraser. Arrêt maintenant au lac Duffy jonché de troncs d’arbres. De retour dans le car, nous assistons à la projection d’un film avec Sylvie Testut et Pierre Richard sur les rudes conditions au Canada. On en retiendra la formule : « la destination n’est pas l’important, l’important est comment on voyage ».
  • La visite du Ranch nous permet de faire le tour de constructions amérindiennes qui datent du 19ème siècle. C’était une plaque tournante pour approvisionner les mineurs durant leur voyage vers le nord. Les guides costumés nous ont fait visiter les lieux dans la bonne humeur et nous avons pu faire une petite promenade à bord d’une diligence du 19èmme. Le repas a lieu en plein air pour déguster une délicieuse viande rouge cuite au barbecue, avec une magnifique vue dégagée sur les alentours.

05/10/2015 :

  • Il existe une prison fédérale et, pour les emprisonnement de moins de 2 ans, une prison provinciale,
  • Il y a environ 60 millions d’armes à feu en circulation (surtout pour la chasse)
  • On dénombre environ un crime par jour,
  • L’achat des armes est réglementé (pas d’armes automatiques),
  • On chasse le caribou dans le grand nord (très cher), l’orignal, le renard, le lièvre, perdrix, belettes, ours, dindons, loups (il y a des cotas), phoques (pas les bébés phoques),
  • Le castor ne se chasse pas, il se trappe,
  • On dénombre moins de 5% de chasseurs.Le salon pour le petit déjeuner n’ouvre qu’à 7h30, ce qui fait que l’on ne peut pas partir aussi tôt que prévu : départ 8h00 tout de même vers le sud pour le Ferry par la côte panoramique.Nous arrivons à l’heure pour prendre le Ferry sans précipitation. Beaucoup de vent sur le pont où de nombreux touristes prennent des photos et … un bon bol d’air.Nous arrivons maintenant à Chemaïnus. C’est une petite ville très pittoresque qui a relancé son activité touristique de façon originale : ils ont fait peindre de magnifiques fresques murales le long des rues, au hasard des maisons. Ces fresques relatent l’histoire du village (culture maritime, arrivée des japonais, arrivée de la poste …).Nous arrivons à notre hôtel, moyen, bruyant.

Quelques infos diverses :

  • Voici Victoria, la ville la plus britannique du Canada où nous pouvons voir immédiatement les bus doubles type anglais. Promenade dans la ville, quartier chinois, port … par un soleil radieux. Nous nous attardons à Fisherman’s wharf Park avec ses maisons sur pilotis sur la mer ; Nous avons pu y voir des otaries qui viennent près du bord chercher quelques nourritures rejetées par les pêcheurs.
  • Arrivée à Nanaimo. C’est une ville qui vit essentiellement du bois et des services. Petit tour dans le parc, visite du fort. Nous prendrons notre déjeuner à Nanaimo. Repas très moyen du type « Denys » avec ribs et en dessert une tarte au fruits qui tient au corps.
  • Nous passons le long de rivières à saumon, puis, arrêt japonais aux chutes de Shannon : le Ferry n’attendra pas et Simon est un peu stressé..

06/10/2015 :

  • La natalité est de 1,2 enfants par couple,
  • Si le taux de chômage est de 7%, celui qui veut travailler trouve un emploi sans problème,
  • Actuellement, 60% terminent leurs études secondaires dans le délai prescrit,
  • Environ 40% de la population est analphabète : l’école est chère, on compte beaucoup d’immigrants et il y a beaucoup de travail,
  • Le taux de suicide est très important,
  • L’école est « théoriquement » obligatoire jusqu’à 16 ans
  • On a le droit de travailler à partir de 14 ans
  • L’impôt sur le revenu est d’environ 30% (50% à partir de 100 000 dollars)
  • Les canadiens travaillent en moyenne 44h/semaine et bénéficient de 2 semaines de vacances par an (cela peut aller jusqu’à 4 semaines avec de l’ancienneté),
  • L‘âge de la retraite est de 65 ans, il y a une pension versée par la province (versée à partir de 60 ans) et une autre par l’état. La moyenne des pensions est de 1200 dollars mais il existe des fonds de pension et des fonds de retraite qui peuvent compléter ces pensions,
  • Chaque province a son système de santé. Les médecins ne se déplacent pas,
  • Il y a une pénurie de médecins, pharmaciens et infirmiers,
  • Il existe des mutuelles santé,
  • Sur l’île de Vancouver, les gens vivent du bois (ils envoient notamment le cèdre rouge et le douglas vers la France), de la pêche (huître, saumon), du tourisme, des services, des retraités, des fonctionnaires,
  • Le sud de l’île de Vancouver est le plus peuplé,
  • Il existe des ours maritimes dans le nord de l’île. Ils se nourrissent de mollusques,
  • Le permis de conduire (coût pour l’obtenir : environ 1000 dollars), est actualisé tous les 4 ans et payé tous les ans (environ 100 dollars par an). C’est un permis à points (15 points). Plus on perd de points, plus on paye cher le permis. De plus, les plaques doivent être payées chaque année (315 dollars/an).De bon matin, par un temps toujours aussi magnifique, nous profitons du temps libre dans les rue de Victoria, capitale administrative de la Colombie-Britannique. Parcs, maisons sur l’eau, route principale très agréable. On en profite pour changer de l’argent et faire quelques emplettes avant de visiter les célèbres jardins Butchart, fabuleux jardins colorés de mille espèces de plantes, bosquets fleuris, fontaines regroupés suivant les styles : français, japonais, italiens … On peut y trouver aussi des totems géants au détour d’un des nombreux sentiers.A bord du ferry, on a pu voir 2 orques : la chance est toujours avec nous !!! Dîner et nuit dans un super hôtel à Vancouver.Quelques infos diverses :
  • NB : certains n’ont pas pu résister à l’envie d’aller flâner le soir dans les rues de cette ville cosmopolite, mélange d’ethnies du monde entier. Balade jusqu’à la plage où nous avons découvert avec étonnement des statues rieuses.
  • Nous arrivons à Vancouver pour une première promenade dans la ville. Stupéfaction en arrivant au centre ville avec ces grands immeubles (le plus haut a 60 étages). Cela change des Rocheuses !!! On peut voir de magnifiques voitures de luxe dans les rues, notamment une Mc Laren ! Nous visitons la gare et chose très rare d’après Simon, une dame nous invite à aller voir une petite exposition en sous-sol sur les jeux olympiques : médailles et podium sont exposés à notre grande joie de touriste.
  • Après notre déjeuner dans le parc Butchart, nous embarquons à bord du Ferry pour traverser le détroit de Géorgie en direction de la ville de Vancouver.

07/10/2015 :

  • Victoria fut un lieu de commerce important pour la fourrure. La population est passée de 300p à 5000 p en 1850 du fait de la ruée vers l’or : les gens venaient s’y équiper avant de partir à la recherche de l’or,
  • Le jardin Butchart est planté sur des carrière à chaux,
  • Vancouver est un des plus grands port de pêche du monde : céréales, charbon … Sa population est de 800 000 p, mais 2,5 M avec son agglomération. C’est la 3ème plus grande ville du Canada après Toronto et Montréal,
  • Halloween est une très grande fête au Canada, fêté depuis plus de 250 ans. C’est un véritable spectacle qui est alors proposé,
  • 38% de la population de Vancouver est née à l’étranger notamment de Chine (première vague dès 1850). La construction de mâts de bateaux puis l’arrivée du chemin de fer a fait explosé l’immigration par le chemin de l’Oregon,
  • L’industrie du cinéma (10% des films d’Hollywood sont tournés à Vancouver) ainsi que l’industrie du bois et de la pêche sont encore très importantes à Vancouver,
  • Le castor est à la base de l’économie du Canada (vente de la queue)
  • 1875 : la Colombie Britannique est rattachée au Canada avec comme contrepartie la promesse de la construction de voies de chemins de fer,
  • 1905 : La province d’Alberta est rattachée à la confédération canadienne,
  • Il n’existe que très peu d’immigration illégale, il y en eut avec les mexicains. Maintenant, on impose des visas (Mexique, Tchéquie …),
  • Vancouver, ville très sécuritaire, a un climat tempéré, il n’y a pas de neige mais on peut skier à 30 minutes du centre, on peut se baigner, faire du golf …Après une promenade dans les rues de Vancouver et excellent déjeuner, nous partons pour nous promener dans Stanley Park, une forêt spectaculaire bénéficiant à la vie sauvage aux habitants de Vancouver et aux touristes après quoi nous arrivons à l’aquarium de Vancouver. Gigantesque aquarium avec des milliers d’animaux aquatiques (loutres , pingouins, méduses, requins … mais aussi des oiseaux. On a pu assister également à un spectacle de dauphins. Certains ont été un peu déçus cependant car les aquariums d’Antibes et de Monaco seraient encore plus spectaculaires.Dîner dans un resto italien : le « old spaghetti factory ». Superbe ambiance.

08/10/2015 :

  • De l’aquarium, un groupe rentre en car tandis qu’un autre groupe décide de rentrer à pied en longeant la côte. Cela fait une bonne marche au cours de laquelle nous avons fait connaissance d’une jeune femme très sympa qui nous a pris en photo sur la plage. Nous poursuivons. La plage est jonchée de troncs d’arbre. Nous stoppons pour admirer les nombreux Inoukshucks construits par des promeneurs. D’ailleurs, Martine s’arrête pour en faire un à l’aide de cailloux et de branches. L’ Inoukshuck est l’ancien symbole de la culture Inuit et est utilisé comme aide maritime et point de repère. Il représente aussi l’hospitalité et l’amitié.

09/10/2015 :

Déjà le dernier jour (snif snif).

Après une nouvelle promenade à Vancouver nous nous dirigeons vers le cinéma pour assister à un film en 4D sur le Canada. C’est vraiment fantastique : on prend un siège, on boucle bien notre ceinture, les sièges avancent, la rambarde avant se baisse et c’est parti pour une fabuleuse envolée au-dessus du Canada alors que l’on se cramponne (pour ne pas tomber ???)

Voilà, c’est fini, que de souvenirs … Merci Simon, merci le groupe, merci le Canada d’être aussi beau.

Claude Poliakoff

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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