Voyage au Portugal 17/09/2016 au 24/09/2016

Le PORTUGAL (Septembre 2016)

Chers amis « portugais »

portugal_09       Merci pour les très nombreux témoignages de satisfaction que vous m’avez adressés à votre retour de ce beau voyage au pays de Vasco de Gama et autres navigateurs partis à la découverte des Indes et d’Amérique latine.

       Nous avons eu la chance d’avoir un guide, Antonio, plein d’humour et d’une grande culture, intarissable sur l’histoire du Portugal d’hier et d’aujourd’hui. Il a su nous faire apprécier ces magnifiques villes que sont Lisbonne avec ses rues en pente, ses belles avenues bordées de palmiers, Coimbra et son université dont la bibliothèque abrite une collection impressionnante de livres, le port de pêche de Nazaré, Porto visitée à pieds et en mini-croisière sur le Douro, l’impressionnant  sanctuaire de Fatima  bien que j’aie préféré celui du Bom Jésus à Braga à cause de son environnement.

portugal_20       Vous avez sans doute encore en tête des images de  Guimarães et de ses vieilles maisons, de Batalha et de son monastère, du parc national de Bucao et de son palais des ducs de Bragance, etc. J’enverrai quelques photos de notre séjour à notre webmaster Alain pour agrémenter notre site internet.

        Bref, l’ambiance fut extra et pour revivre plus en détail le voyage je vous renvoie au journal qu’en a fait Claude Poliakoff que je remercie infiniment pour son travail d’écriture.

        Je vous dis aux prochains voyages dans les pays Baltes avec une incursion à Minsk en Biélorussie aux environs du 15 juin 2017 et  en Birmanie, sans doute en Novembre, la meilleure période pour visiter ce pays.

Gérard Zbir

Galerie de photos et Journal de Claude Poliakoff

en cliquant sur le lien ci-dessous.

Voyage au Portugal 17/09/2016 au 24/09/2016

Journal de Claude Poliakoff

 17/09/2016 :

Nous devions partir de Toulouse avec Jacqueline et Philippe Gallo qui ont malheureusement du se désister suite à la dégradation soudaine de la santé de la mère de Philippe.

Nous partons donc seuls de bon matin, Nadine et moi, vers l’aéroport de Toulouse.

Problème: pour entrer dans le parking que nous avions réservé par internet, je tape le code qui m’avait été communiqué afin que la barrière se lève mais la borne bug.

Nous devons donc attendre le service dépannage afin de pouvoir entrer dans le parking et garer notre voiture.

Heureusement que nous sommes arrivés en avance !!!

Pas de problème d’avion si ce n’est un petit retard au décollage (environ 20 mn) et un repas très frugal : juste un petit sandwich.

A l’aéroport de Lisbonne, nous retrouvons les « parisiens ». Les « marseillais » arrivent quelques minutes après.

Le guide de l’agence est là, à l’heure, pour nous accueillir et nous dirige vers le bus qui doit nous conduire à l’hôtel.

Dans le bus, le guide nous donne quelques informations sur le Portugal et nous préconise quelques promenades à faire pour notre après-midi qui est libre.

Nous sommes inquiets : le guide parle très faiblement. On l’entend à peine et ne semble pas très « carré ».

Enfin, on verra bien.

Nous déposons nos valises dans la chambre de l’hôtel (très bel hôtel au calme avec chambres très confortables) et nous partons Jeannine, Paulette, Nadine, Jean-François, Gérard et moi pour une première découverte de la ville à l’aide d’un plan de Lisbonne et des vagues conseils communiqués par le guide qui était venu nous accueillir à l’aéroport.

Nous partons vers la place du Marquis de Pombal (personne qui a été à l’origine de la reconstruction de la ville en 1756 et notamment de l‘avenue de la Liberdade, très large avenue que nous empruntons maintenant.

Cette avenue est l’ « avenue des Champs Elysées » de Lisbonne. Les magasins qui la bordent sont des magasins de luxe tels Louis Vuiton, Hugo Boss …

La chaussée est pavée de magnifiques faïences (les pavés ont été posés par les prisonniers au 18ème Siècle).

Nous remontons maintenant vers le jardin botanique mais nous renonçons à monter à pied jusqu’à la ville haute (environ 35 mn de marche mais très raide). Alors, nous redescendons vers un petit marché artisanal.

Rue Gloria : un funiculaire entasse les touristes pour les transporter sur la ville haute. Il paraît que la vue y est splendide. C’est décidé, nous nous y engouffrons.

Il nous dépose sur une large place qui domine la ville. Le temps est radieux et nous en profitons pour admirer le panorama et faire de belles photos.

Merveilleuse vue sur le Tage, toute la ville et ses principaux monuments.

Après avoir dégusté un délicieux jus d’orange pressé, notre petit groupe décide de voir si on peut repartir en touk-touk. Problème: nous sommes 6 et il ne prennent que 5 personnes par touk-touk.

Il en faut donc 2. Ils nous proposent un prix « touriste » : 40€ le touk-touk ; 30€ alors que nous nous éloignons …

Jeannine, Paulette, Jean-François et Gérard décident alors de retourner à l’hôtel par le même chemin, par le funiculaire. Nadine et moi décidons de rentrer à pied vers le Tage.

Nous redescendons donc à pied mais, arrivés sur les bords du fleuve, nous nous rendons compte que nous nous sommes bien éloignés : nous sommes presqu’à Belem !!!

D’un pas rapide, nous longeons les bords du Tage jusqu’au centre ville et passons à travers les

quartiers de Chiado et de Baixa par la rue Augusta, rue piétonne, large et très animée. Chanteurs,

danseurs, restaurants … quelle foule et quelle animation !!!

Nous traversons ces quartiers à la japonaise, en prenant quelques photos à la volée : nous voulons être à l’ heure pour le dîner prévu à 19h30.

Place du commerce. Nous accélérons encore. Avenue de la Liberdade puis l’hôtel.

19H33, l’honneur est sauf, juste 3 minutes de retard !!!

Bon dîner avec du saumon comme plat principal et du bon vin blanc.

18/09/2016 :

Petit déjeuner buffet sympa.

Nous partons à 9h, en bus, pour la ville haute (où nous nous étions rendus notre petit groupe la veille).

Bonne nouvelle : le guide qui nous accompagnera pendant tout notre séjour n’est pas celui qui nous a accueilli la veille à l’aéroport, il se nomme Antonio et paraît d’emblée très dynamique. Il parle parfaitement le français et très distinctement. OUF !!!

Après avoir pris quelques photos panoramiques, nous redescendons vers le musée des carrosses qui vient d’être refait à neuf (2015).

Pour pénétrer dans les salles des carrosses, nous empruntons un ascenseur/monte-charge géant qui nous permet à tous de monter (33 personnes). Le problème de cet ascenseur c’est qu’il est beaucoup trop grand pour les visiteurs mais trop petit pour y faire entrer des carrosses !

La collection est magnifique. Nous pouvons admirer les prouesses artistiques  notamment françaises (peintures) et italiennes (sculptures) de ces splendides carrosses.

Départ pour l’église du Monastère des Hiéronymites, toujours à Belem. Énormément de monde pour voir ce chef d’œuvre de l’architecture manuéline situé dans un parc magnifique. Antonio nous donne des audio-guides qui lui sont reliés afin de pouvoir bénéficier de ses très pertinentes explications à l’intérieur de l’église sans gêner les voisins.

Petit temps libre à l’extérieur qui nous permet de flâner près de l’église et de chiner dans un petit marché local avoisinant.

Départ maintenant pour la Tour de Belem. Cette tour, qui était autrefois assez éloignée du rivage, les pieds dans l’eau, n’a plus maintenant qu’un pied dans le Tage.

Le site est splendide. Antonio nous certifiant qu’il n’y a rien à voir à l’intérieur, nous profitons de l’environnement du site et évitons de faire une queue interminable pour entrer dans la tour.

Remarque : Napoléon avait envoyé sa flotte pour envahir le Portugal qui laissait entrer les anglais. Mais l’amiral français, sur le point de détruire cette tour, s’y est refusé car la voyant trop belle.

Sur le site, nous apercevons également la réplique du 1er hydravion qui a traversé l’atlantique (en 60heures). Le ravitaillement s’est effectué par bateau.

Repas à Alfana, quartier très pittoresque dans un petit restaurant que l’on découvre après avoir serpenté à travers des ruelles d’Alfana et traversé notamment le quartier juif.

Remarque : On essaye de plus en plus d’éloigner les locaux de ce quartier afin d’y installer des touristes qui rapportent beaucoup plus. De ce fait, ce quartier perd progressivement de son authenticité.

Bon restaurant avec de la morue au menu.

Nous partons maintenant pour le Centre Ville de Lisbonne (Place du Commerce) où Antonio nous accorde 1h30 de temps libre.

Certains prennent le tram pour faire le tour de la ville, d’autres préfèrent continuer la visite à pied.

Nadine et moi allons flâner dans les rues très animées du centre jusqu’au Tage puis, nous nous dirigeons vers l’église Conceivetica, l’église Saint Antoine et la Cathédrale Patriacale (en remontant). Au abords de la Cathédrale, nous rencontrons le chauffeur de touk-touk avec qui nous avions discuté la veille. Très sympa.

Nous redescendons maintenant vers le bus en flânant dans la rue piétonne tout en dégustant une bonne glace rafraîchissante.

Nous reprenons maintenant notre bus. Tout le monde est à l’heure pour nous rendre au Parc Edouard VII. Celui-ci surplombe Lisbonne et offre un superbe panorama, d’autant plus splendide   que le temps est magnifique, le soleil radieux et le ciel bleu, 25°C à 32°C toute la journée.

Dîner très correct à l’hôtel avec de la délicieuse morue.

Ce que j’ai également retenu de cette journée :

– lors du tremblement de terre de 1755, le feu a pris dans la ville (les habitations étaient en bois). La plupart des rescapés se sont précipités vers les fleuves et la mer mais un tsunami les a alors engloutis. 10 % de la population y est morte,

– la population de Lisbonne est de 506 000 habitants sans la banlieue sur 84 km² (2 500 000 avec son agglomération),

– Lisbonne est la capitale la moins polluée d’Europe grâce à son parc immense,

– le Portugal fait 550 km x 220 km,

– à la TV, il n’y a que du foot et des feuilletons brésiliens.

Mais aussi (Lol) :

– nous sommes passés devant un hôtel 10 étoiles classé monument historique National et gratuit : la prison,

– il existe au Portugal, comme en France d’ailleurs le parti « pastèque ». C’est le parti des verts car il est vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur,

– nous sommes passés devant le ministère des finances. Les portugais souhaitent en grande majorité que le prochain tremblement de terre commence par là !!!

– nous avons longé le parlement. Heureusement que c’était dimanche car sinon il faut des masques (cela travaille tellement que les alentours sont très pollués),

– le Portugal possède le plus grand nombre de bornes électriques d’Europe. Problème : il n’y a pas de voitures électriques,

– on a construit un aéroport où ne part qu’un seul avion par mois. L’histoire dit qu’après l’attentat dans l’aéroport de Bruxelles il a été décidé de l’évacuer. Résultat, on a évacué le gardien.

19/08/2016 :

De bon matin, après un petit déjeuner très copieux, nous partons pour Sintra, « la déesse de la lune ».

De nombreux de bouchons pour nous y rendre. En effet, beaucoup de Lisboas sont partis de Lisbonne pour habiter aux alentours (Lisbonne a perdu environ 300 000 hab en 4 ans). De plus, de nombreux travaux ont été entrepris du fait des élections qui approchent.

Située sur une Sierra volcanique, Sintra est plus humide et plus agréable que Lisbonne par forte chaleur. Elle est un lieu privilégié pour ses résidences d’été. Sa végétation luxuriante intègre magnifiquement palais et villas.

Nous apercevons maintenant les 2 cheminées coniques blanches du Palais royal de Sintra qui sont très caractéristiques (elles sont d’ailleurs devenues les symboles de la ville) : nous sommes arrivés pour la visite du Palais.

Enormément de monde tout autour du Palais malgré l’heure matinale. Des touristes rencontrés la veille n’ont pas pu s’y arrêter étant donné la foule et l’impossibilité de se garer !!!

Heureusement, la place pour les bus est prévue. Nous sommes le 2ème bus ce matin.

Visite du Palais qui a heureusement conservé une grande partie du mobilier du temps des derniers rois.

Un peu de temps libre nous permet de flâner dans le quartier Saint Pierre, ses ruelles montantes, pittoresques et très achalandées. Nous en profitons pour déguster la spécialité du pays, délicieuse petite tartelette, et pour acquérir un carreau peint main qui servira de dessous de plat.

On observe également de nombreuses faïenceries sur les murs.

Nous partons pour Négra, le village du cochon grillé. Nous sommes les 1ers arrivants au restaurant où nous avons dégusté le cochon grillé,succulente spécialité, accompagnée d’un délicieux vin blanc champagnisé bien frais.

Départ pour Cabo Da Roca, point le plus occidental de l’Europe continentale.

On peut apercevoir, le long de la route des pins couchés par le vent et aussi de faux pins (ceux-ci bien droits) pour les relais des téléphones portables.

Panorama superbe et vivifiant sur les côtes atlantiques par un temps toujours estival.

Arrivant à Cascaï, nous descendons du bus pour une promenade à pied afin de découvrir ce village traditionnel de pêcheurs. En fait, ce village laisse de plus en plus place au tourisme et la pêche y est de plus en plus marginale.

Nous passons devant la statue de Charles 1er.

Cette statue a une histoire cocasse : la ville voulait célébrer le centenaire de sa mort, mais les républicains de l’époque, alors au pouvoir, ne voulaient pas élever de statue à un roi. Après conciliabule, accord fut trouvé pour élever une statue au duc de Bragance, brillant Océanographe.

Petit temps libre. Nous en profitons Nadine et moi pour parcourir la ville, puis nous arrêter à la terrasse d’un café en compagnie de Jean-François et de Paulette, café animé par un groupe de chanteurs cubains. Très agréable.

Nous repartons vers notre hôtel en passant par Estoril où l’on peut voir le plus grand casino d’Europe.

Estoril vient de stérile car jusqu’au 19ème Siècle il n’y avait rien. Depuis, de riches notables sont venus s’y installer.

Salazar y a habité. Ce dictateur a fait beaucoup de mal au pays. Il a envoyé tous ceux qui se dressaient contre lui en prison ou en camp de concentration en Guinée Bissau. Ses richesses provenaient des colonies : Mozambique et Macao. Il était cependant honnête et n’a jamais profité de sa position pour s’enrichir. Il n’a pas eu d’héritier et ses biens immobiliers sont restés à l’abandon.

Ce que j’ai également retenu lors de cette journée :

– au Portugal, beaucoup de centres commerciaux : les « Malls » ouverts tous les jours jusqu’à minuit,

– le SMIC est de 530€ par mois,

– le salaire moyen est de 850€ par mois,

– le prix de l’essence est cher : 1,48€/l pour le super, ce qui n’empêche pas les portugais à prendre la voiture,

– les transports en commun sont catastrophiques le soir,

– les taxis ne sont pas chers

– le Portugal produit beaucoup de vins mais a plus de 150 cépages et n’est donc pas très connu à l’étranger. Le meilleur vin est le vin du Douro et le vin de Teijo. Le Verde est un peu pétillant. Il est fait avec du raisin pas encore mûr. Le Matéos est un rosé qui exporte plus que la production car la région (Villaréal) ne produit pas assez et l’on fait des assemblages avec les vins d’autres régions.

On peut aussi noter le Moscatel, l’eau de vie « Brandy », du vin mousseux, de la liqueur de griotte servie dans des verres en chocolat (la Ginga), le Porto bien sûr et d’excellentes bières comme la « Sagress Bohémia »,

– l‘électricité est mise en concurrence. Elle peut être moins chère en Espagne. Le Portugal s’approvisionne beaucoup en France,

– du riz est exporté en Chine (surtout pour les enfants en bas âge),

– le point culminant du Portugal continental est situé à 1991m d’altitude (2300m aux Açores),

– le taux officiel du chômage est de 11 %, mais beaucoup de personnes sont en stage ou en formation. Le taux de chômage a atteint plus de 15 %. Beaucoup sont partis à l’étranger : au 19ème S au Brésil, en 1945 à cause de la guerre, en 1974 à cause de la crise et en 2013/2014 à cause des salaires. Ce sont surtout des cadres, médecins et infirmiers qui sont alors partis,

– le Portugal est le 1er producteur et exportateur mondial du liège,

– fabrication de la pâte à papier à partir de l’eucalyptus appelé « pétrole vert »,

– la loi sur les incendies dans les pars Nationaux ne permet de construire après un incendie que s’il n’y a pas eu de végétation au bout de 10 ans. Comme il y a toujours de la végétation après quelques années, cela a découragé les incendiaires,

– au Portugal, la mise à mort des taureaux est interdite. Une ville du Portugal, située près de la frontière espagnole continue cependant ce rite sauvage interdit. L’état est au courant et envoie des policiers chaque année afin de constater et d’infliger une amende. Mais chaque année, la police arrive trop tard …

20/10/2016 : 

Après un copieux petit déjeuner, nous partons pour Obidos, un petit village médiéval considéré comme étant l’un des plus beau village médiéval du Portugal.

Si au petit matin le ciel était un peu couvert, il se dégage assez rapidement.

Par un beau soleil, nous entrons par la magnifique Porta da Vila (on peut y observer de splendides faïences murales) ouverte dans la muraille d’un château du XIIème Siècle.

Après quelques explications et conseils, Antonio nous laisse un peu de temps libre pour zigzaguer dans les rues et les recoins qui rappellent les époques passées.

Parmi les monuments que nous offre Obidos, l’église Sainte Marie (de l’époque Wisigoth), l’église Saint Pierre et l’église Saint Jacques qui était la chapelle du château.

Magnifiques manoirs mais aussi beaucoup de boutiques artisanales. Nous y trouverons d’ailleurs une magnifique poterie dans une fabrique qu’Antonio nous a fait visité quelques instant plus tôt.

Un peu plus loin, nous profitons du plaisir de déguster une Ginga, spécialité de liqueur de griotte servie dans une tasse en chocolat.

Il nous reste quelques minutes pour monter sur le haut des remparts et admirer le merveilleux panorama.

En route maintenant pour Nazaré, port de pêche situé en partie située au-dessus d’une falaise : le Sitio, et l’autre partie nichée au pied de cette même falaise.

Nous nous arrêtons tout d’abord au Sitio.

La légende raconte qu’en 1182 un noble d’une localité voisine faillit se précipiter dans la falaise alors qu’il poursuivait un cerf. Il arriva au-dessus du vide lorsque la vierge le sauva. En remerciement, ce noble fit ériger un ermitage en l’honneur de Notre-Dame.

Le Sitio, surplombe majestueusement toute la baie et permet d’observer la ville basse et toute la côte.

Nous redescendons maintenant en bus vers la ville basse.

Après avoir longé la plage à pied, nous arrivons au restaurant. Très grand restaurant situé en bord de mer où de délicieuses sardines grillées nous attendent.

Direction Batalha.

Batalha est un petit village situé au cœur d’une région agricole qui se trouve à l’ombre d’un monastère somptueux : le Monastère de Sainte Marie de la Victoire, déclaré Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1983.

Cet édifice monumental fut construit en presque 2 siècles ! Aussi, on peut y voir la présence de plusieurs styles, du gothique portugais et de l’art manuélin, mais également du gothique flamboyant sur la façade principale.

Après la visite de l‘église et des cloîtres du monastère, nous partons pour Fatima.

Le soleil est toujours de la partie.

La légende : 3 petits bergers : Lucia, Francisco et Jacinta d’Aljustel se promenaient ce dimanche 13 mai 1917 dans la grotte de Iria lorsqu’ils furent surpris par la vision d’une femme vêtue de blanc et enveloppée d’un halo de lumière. Seule Jacinta, l’aînée pouvait l’entendre. Il s’agissait de Notre-Dame du Roseraie. Ce phénomène se reproduisit plusieurs fois.

Notre-Dame de Roseraie fit ensuite tournoyer le soleil pendant 10 mn sous le regard de la foule.

Les échos de cet événement se répandirent et Fatima devint un des centres de pèlerinage les plus important au monde : c’est devenu le « Lourdes Portugais »

Arrivés à Fatima, nous allons voir immédiatement l’église moderne car elle doit fermer bientôt.

L’intérieur est immense et sert aussi pour des réunions et congrès. Le Christ qui nous fait face ne manque pas d’attirer nos regards. Il est d’ailleurs l’objet de nombreuses polémiques : sa tête et sa posture ne sont pas du tout conventionnels.

Par contre, la statue du Christ, très moderne, située juste à l’extérieur de l’église est un véritable chef d’œuvre.

Nous déposons nos valises dans la chambre et partons Nadine et moi voir la petite Chapelle qui a été construite sur le lieu des apparitions et la Basilique Notre-Dame du Rosaire.

A l’intérieur de la Basilique, nous assistons à un cœur. Impressionnant.

Au-dehors, l’esplanade, dominée le majestueux clocher de la Basilique peut accueillir un million de personnes !!!

Des pèlerins traversent la place à genoux sur une allée en marbre tout en récitant le Rosaire.

Il fait un peu plus frais maintenant et nous rentrons à l’hôtel en empruntant des rues toujours très achalandées.

L’hôtel est assez moyen, gigantesque, et qui ne vaut pas les 5 étoiles annoncées (tout au plus 2 à mon avis).

La légende de la reine morte : Pierre 1er avait comme soupirante Inès de Constance, dame de compagnie de la reine. A la mort de cette dernière, le roi épousa secrètement Inès. Cependant, les nobles ne voyaient pas cela d’un bon œil car elle n’était pas de sang royal et la firent assassiner. Le roi fou de douleur les fit s’agenouiller devant le cercueil de la « reine morte »

Ce que j’ai également retenu lors de cette journée :

– Portugal vient de Porto et de la ville de Caïl : PortoCaïl est devenu Portugal,

– au Portugal, la corrida est plutôt un spectacle équestre, il n’y a pas de mise à mort depuis le 18ème siècle. Pas de picador. Des taureaux sont élevés uniquement pour la corrida,

– les arènes de Lisbonne sont de style arabe,

– le Portugal est divisé en 3 territoires : le continental, les archipels de Madère et les Açores,

– Le Président est élu pour 5 ans avec pas plus de 2 mandats consécutifs. Il doit être indépendant des partis. Son rôle est cependant symbolique, c’est le parlement qui a le pouvoir,

– Il existe 3 parlements : un national et deux régionaux,

– le pays est divisé en 8 régions divisées en districts (l’équivalent des départements en France). Chaque district est divisé en communes,

– On distingue 3 zones : 1/3 montagnes, 1/3 forêts et 1/3 plaines fertiles,

– le Portugal est auto suffisant en fruits et légumes mais pas en céréales,

– les coûts de production sont très chers,

– les règles européennes sont très contraignantes (taxes, enregistrements, calibres …) pour les petites quantités produites par le pays,

– le plan d’austérité mis en place de 2011 à 2015 pour rembourser la dette (78 milliards d’euros empruntés à la BCE et au FMI) était du notamment à des dépenses inconsidérée (construction d’autoroutes et d’aéroports, mise en place de bornes électriques …),

– les frontières du Portugal datent de 1249. C’est le pays en Europe qui a ses frontières qui datent le plus (près de 8 siècles),

– c’est la reine Éléonore qui a fait construire les thermes de Casarénia,

– il manque des curés. Les laïcs font des cérémonies de moins en moins importantes et nombreuses, peu d’enfants se font baptiser,

– 80 % des portugais se déclarent catholiques mais seuls 50 % d’entre eux sont pratiquants,

plusieurs autoroutes ont été construites par le privé avec des contrats contraignant à l’état à verser des indemnités très importantes si le nombre de véhicules empruntant ces autoroutes n’étaient pas atteintes. Ce qui est le cas. Cela contribue assez largement au déficit de l’état.

21/09/2016 :

Antonio inverse le programme prévu car le créneau qui nous ai réservé pour visiter l’université de Coimbra est dans l’après-midi.

Nous nous dirigeons donc vers le Parc National de Bucaco.

Parc magnifique qui s’étend sur plus de 100 hectares. Quelques minutes de temps libre pour errer dans le Parc qui compte plus de 700 espèces d’arbres et admirer les faïences qui décorent la façade du luxueux hôtel qui domine le Parc.

Le temps, un peu couvert et frais de bon matin, se dégage.

Direction Coimbra, et tout d’abord son Université.

L’Université est apparue à Lisbonne en 1290. C’est l’une des plus anciennes du monde. Elle a été transférée de Lisbonne à Coimbra en 1537.

20 000 étudiants peuvent profiter de cette Université.

Il est à noter que seuls 2000 logements sont proposés par les services sociaux. Sinon, les étudiants ont beaucoup de mal pour trouver à se loger à moindre frais,

Nous y visitons tout d’abord la bibliothèque. Celle-ci est très surveillée : nombre de personnes restreintes à l’intérieur, visites uniquement sur réservation et photos strictement interdites, même sans flash. D’ailleurs, une personne voulant prendre une photo s’est sèchement faite réprimander.

Magnifique bibliothèque, très imposante, divisée en 3 salons bordés de bois doré sur fond bleu.

Les somptueuses fresques au plafond et les meubles anciens de grande valeur qui y figurent en font un endroit unique.

Visite maintenant des différents locaux de l’université.

On entre par la Porte de Fer et l’on poursuit la visite par différentes salles et notamment la salle des Hottes (où les cérémonies universitaires les plus importantes ont lieu), la salle d’Armes, la chapelle,  …

En sortant, Nadine s’aperçoit qu’elle a oublié son gilet dans la bibliothèque. Je l’accompagne pour essayer de le récupérer.

Problème, nous n’avons pas réservé de visite et on ne veut pas nous laisser entrer. Je parlemente. On me demande mon ticket d’entrée que je n’ai pas car nous avions un billet de groupe. Alors on me demande de prouver que j’avais bien visité la bibliothèque quelques instants plus tôt :

– « Montrez-moi des photos me prouvant que vous étiez à l’intérieur !!! »

– « Les photos à l’intérieur sont interdites, donc je n’en ai pas fait !!! »

Dialogue de sourd. Je montre les photos prises dans les différentes salles de l’Université et, enfin, on me laisse entrer dans la bibliothèque où le gilet de Nadine avait été retrouvé et plié avec soin !!!

Cela finit bien avec quelques vagues excuses de mon interlocuteur.

Avant de repartir, nous prenons quelques photos du panorama que nous dominons depuis la terrasse de l’Université, et de la Tour de l’Université avec sa célèbre horloge, un des monuments les plus emblématique de Coimbra.

Nous partons maintenant à pied pour visiter la Cathédrale Velha (« vieille cathédrale ») ou Cathédrale Ste Marie.

La Cathédrale Ste Marie est le monument religieux le plus emblématique de Coimbra et le temple romain le plus grandiose du Portugal.

C’est également une forteresse construite durant la reconquête chrétienne (12ème siècle).

A remarquer notamment, la porte principale (Porte Especiosa), le magnifique retable, la chapelle et les  gargouilles.

En sortant, des étudiants vendent des documents avec DVD sur la ville et le Portugal.

Un peu de marche, nous descendons vers la Nouvelle Cathédrale, construite en fait en 1542 . Cela fait donc longtemps qu’elle n’est plus nouvelle (comme le Pont Neuf à Paris!!!).

La légende de la Reine Isabelle et du miracle des roses raconte qu’en 1282, Isabelle épouse le Roi Dinis 1er dont la vie privée sera très agitée.

Elle mène, elle, une vie de charité et de piété, dépensant sans compter.

Les conseillés du Roi se plaignirent des dépenses inconsidérées de la Reine. Le Roi décida alors d’intervenir et, la rencontrant, il lui demande ce qu’elle cache dans son tablier. « Des roses » pour la chapelle répondit la Reine. Nous étions en décembre et cela était donc bien improbable.

Il insiste donc pour qu’elle ouvre son tablier, ce qu’elle finit par faire et, miracle, des roses apparaissent. Depuis ce jour, le Roi n’intervint plus dans les affaires de la Reine. A la mort de Dinis, Isabelle se retire au couvent des Clarisses à Coimbra. Elle sera canonisée quelques années plus tard.

Nous voici en route pour Aveiro, surnommée la « Venise du Portugal » étant donné tous les canaux qui sillonnent la ville et ses gondoles.

Le temps libre que nous accorde Antonio nous permet de flâner sur les bords des canaux, d’observer les faïenceries qui décorent certaines façades mais aussi de de déguster la spécialité de la ville dans un pâtisserie recommandée par notre guide.

Aveiro est la ville la plus endettée du Portugal.

On y a construit un superbe stade pour le championnat d’Europe qui n’a servi que pour 2 matchs. Il est abandonné car il est excentré et l’équipe de football d’ Aveiro, qui n’est pas une très grande équipe, préfère jouer dans un stade plus petit situé au centre ville.

Départ pour notre hôtel à Guimaraes.

Hôtel superbe où un délicieux « vino verde » nous attendait.

Belle chambre et très bon dîner.

Ce que j’ai également retenu lors de cette journée :

Coimbra, 150 000 habitants a été occupée du 8ème au 11ème siècle par les arabes,

– il existe des écoles privées laïques et d’autres religieuses.

Les écoles privées religieuses doivent suivre le programme officiel,

– les écoles publiques sont gratuites jusqu’à l’Université,

l’Université comporte 2 filières : la filière scientifique et la filière humanitaire, elle est payante (maximum 900€), avant la crise, c’était gratuit,

– l‘age de la retraite est de 66,5 ans

montant de la retraite : 70 % des salaires durant toutes les années de travail (avant la crise c’était 70 % des 5 meilleures années de 10 dernières),

– la sécurité sociale du Portugal est à peu près équivalente à celle qui existe en France,

montant de l’indemnité chômage : 14€/jour pendant 12 mois. Pour un couple, on ajoute une majoration pour la 2ème personne au chômage (avant la crise c’était 80 % du salaire précédent),

– pour l’attribution des aides sociales, on tient compte du patrimoine,

– la cotisation employé est de 11 %, la cotisation employeur est de 23 %,

– pour les travailleurs indépendants, les impôts sur le revenu sont prélevés : 29,6 % de 80 % des revenus de l’année précédente. Pas de chômage et en cas de maladie, paiement à partir de 30 jours,

– l’assistance médicale est gratuite pour les maladies chroniques,

– le remboursement des médicaments se fait sur le prix du générique,

– il y a un médecin de famille. Cependant, en campagne, on ne trouve pas de médecins,

– l‘impôt sur le revenu est prélevé à la source d’après un pré-calcul, en moyenne, 50 % vont à l’état,

– les cigognes sont protégées.

22/09/2016 :

Nous partons par un beau temps bien ensoleillé pour la découverte de Porto, considérée souvent comme la plus belle ville du Portugal.

C’est la 2ème ville du pays, 400 000 hab. sans sa banlieue, située sur la rive droite du Douro.

Le nom de Porto vient de « Portus » qui était un port fluvial.

Il existe une rivalité chronique entre Porto et Lisbonne. En football, il n’est pas grave de perdre contre n’importe quelle équipe, mais pas Lisbonne !!!

Petit tour de la ville en bus, puis visite du Palais de la Bourse. Magnifiques salons dont notamment le Salon Doré et le Salon Arabe.

Nous allons maintenant visiter une cave de Porto : la cave de Calem située sur l’autre versant du Douro.

Très intéressante visite qui nous a permis de mieux connaître le Porto :

– Il existe 3 types de blancs : les vins jeunes (moins de 5 ans), les secs ou 1/2 secs et le lacrima qui est doux. Ce sont des vins assemblés,

– concernant les vins rouges, les plus courants sont le Tawny (gardé en fûts de chêne) et le Ruby qui sera plus fruité. Ce sont des vins assemblés,

– on trouve des 5 ans d’âge (prix environ 8€), 10 ans d’âge (prix environ 22€), 20 ans d’âge (40€) mais aussi 30 et 40 ans d’âge,

– le meilleur est le millésimé ou vintage. Il est vendu dans une bouteille noire opaque et c’est le seul qui vieilli dans la bouteille. On en garde 1/3 pour le mélanger avec d’autres Portos lors des années moins bonnes,

– il existe aussi le LBV qui vient d’un seul domaine,

– l‘étiquette blanche qui figure sur le bouchon de la bouteille est le garant que le Porto est bien fait à Porto,

– c’est en 1756 que le Marquis de Pombal a fait déclarer le Porto appellation contrôlée,

– les portugais consomment le Porto rouge comme digestif,

– les chais se situent à environ 150 km de Porto,

– il faut un climat très froid en hiver (3 mois) et très chaud en été (9 mois).

Après une délicieuse dégustation, nous faisons l’achat de bonnes bouteilles puis nous nous rendons au restaurant.

Bon restaurant, très correct, où nous pouvons discuter de notre voyage avec d’autres français : très grand restaurant avec beaucoup de touristes français. Décidément, la France doit être vide !!!

Nous descendons maintenant à pied vers le Douro. Les rues sont très étroites et nous avons parfois du mal à nous frayer un chemin à travers des chantiers souvent abandonnés.

Nous sommes à l’heure pour embarquer pour notre mini-croisière sur le Douro.

Alors que nous entrons sur le bateau, un autre groupe essaye de passer avec nous afin de ne pas payer. Heureusement,  Antonio veille au grain.

Jolie croisière le long du Douro qui nous permet de voir la ville sous un angle différent, avec des explications en français par l’intermédiaire d’un casque audio.

On remarque les différents ponts, notamment le pont D. Luis I qui fut construit par un disciple d’Eiffel et le téléphérique qui permet d’accéder sur les hauteurs du village voisin Vila Nova de Gaïa.

Le bus nous dépose au centre ville où Antonio nous accorde du temps libre afin que nous puissions visiter la ville à notre rythme.

Après quelques explications et conseils de sa part, Nadine, Gérard et moi partons d’un bon pas dans la rue principale très animée. La célèbre brasserie recommandée par Antonio est bondée. Nous ne ferons pas la queue et nous reprenons notre route vers le centre commercial. Au dernier étage, nous pouvons voir la représentation de maisons typiques du Portugal.

En redescendant, nous rencontrons Jean-François avec qui nous poursuivons notre visite à travers les rues pittoresques de Porto. Place de la Bourse, place de la Liberté, l’hôtel de Ville, l’église du Carmen, la Cathédrale, et nous voici gare de Saint-Benoît avec son entrée principale décorée magnifiquement d’azulejos bleus et blancs représentant les principaux événements de l’histoire de Porto.

Nous continuons jusqu’au Douro puis la gare des bus pour un retour à l’hôtel.

Concert folklorique le soir à l’hôtel, le Fado.

Le Fado est en principe un genre de musique triste et nostalgique, c’est le cas du Fado de Lisbonne qui est le Fado d’origine.

Celui qui nous est proposé n’est pas celui de Lisbonne et pas trop nostalgique.

Les 2 musiciens et le ténor nous ont offert un très beau spectacle dont chacun se rappellera.

Ce que j’ai également retenu lors de cette journée :

– les portugais profitent du moindre m² dans les régions viticoles : on a pu voir des pieds de vigne même autour des arbres,

– élevage du bœuf, cochon et brebis,

– la Serra d’Estrella offre le meilleur fromage,

– l’héritier du trône était toujours nommé Duc de Porto,

– les bateaux de Porto des marins de Porto ont été confisqués pour constituer «l’invincible armada » (qui s’est révélée ne pas être si invincible que ça),

– le Porto a vu son essor international un peu grâce aux français, en effet, les anglais achetaient surtout le vin en France jusqu’au jour où celle-ci a augmenté considérablement ses taxes.

Les anglais ont alors cherché à se fournir ailleurs ont acheté du vin de Porto.

– un échange a été fait avec las anglais : vin de Porto/laine anglaise.

La légende du coq de Barcelos raconte qu’un pèlerin se rendant à Saint-Jacques de Compostelle s’est arrêté à Barcelos pour y passer la nuit.

Le matin suivant, la propriétaire, tombée amoureuse du pèlerin, lui demande de rester. Celui-ci refuse car il a fait le vœux d’aller jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle.

Elle cache alors de l’argenterie dans les bagages du pèlerin et appelle la police pour déclarer le vol de son argenterie.

On découvre l’argenterie dans les bagages du pèlerin qui est envoyé en prison en attendant son jugement. Le jugement se passe dans la maison du juge alors qu’il s’apprête à manger un magnifique coq qui baigne dans son jus.

Le juge demande au pèlerin d’avouer son méfait. Celui-ci refuse et le juge le condamne à la pendaison.

Le pèlerin s’écrit alors :

« la preuve de mon innocence vous sera prouvée par ce coq qui va se remplumer et va chanter ».

Le juge donne alors l’ordre d’emmener le pèlerin et de le pendre.

Alors qu’il est parti, le coq se remplume et chante. Le juge court pour empêcher la pendaison et de libérer le pèlerin.

Ce qui fut fait.

Le pèlerin pu alors continuer son voyage jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle. Revenant de son pèlerinage, il arrive à Barcelos. Seule la maison où il avait déjà couché avait encore une chambre de libre. Malgré son appréhension, il décide tout de même d’y passer la nuit.

Le lendemain, il tombe à son tour amoureux de son hôtesse.

Comme il avait déjà réalisé son vœux  de se rendre à Saint-Jacques de Compostelle, il décida de rester et de se marier avec la propriétaire de la maison.

23/09/2016 :

Nous inversons à nouveau le programme et nous partons pour Braga la capitale de la province et cité épiscopale.

On dit souvent au Portugal qu’à Lisbonne on s’amuse, à Porto on travaille et à Braga on prie !!!

Aussi, on va trouver de nombreuses églises à Braga. Le bâtiment le plus important est la Cathédrale. Cette Cathédrale est tout à fait remarquable, notamment par les fresques mudéjares de sa tour.

Nous poursuivons notre route pour le sanctuaire du Bom Jésus situé dans le parc du Bom Jesus do Monte et qui domine la ville du haut d’une colline.

Un peu de temps libre à flâner dans ce magnifique parc.

Nous allons maintenant emprunter le monumental escalier de pierre jalonné de splendides fontaines pour nous rendre vers la ville où le bus nous attend.

Chaque fontaine représente chacune un des 5 sens.

Le nombre de marches à descendre en rebute plusieurs et 3 groupes se forment, les uns préfèrent descendre en bus, d’autres par le funiculaire à eau et les autres, donc, à pied.

Je me joins au groupe qui descend à pied avec Antonio qui n’est pas avare d’explications sur chaque fontaine et statue.

Tout le monde est maintenant en bas pour prendre le bus direction Guimaraes.

Après un bon déjeuner près de Guimaraes, nous allons visiter cette charmante ville historique dont le centre a conservé son caractère médiéval avec ses maisons, ses ruelles et ses monuments.

Berceau du royaume (c’est ici que naquit Alphonse Henriques, le 1er Roi du pays), il règne dans la vieille ville un parfum très spécial synonyme des siècles passés.

Face au petit édifice magnifique de l’ermitage roman de St-Michel, se dresse le splendide Palais des Ducs de Bragance construit sur le modèle des châteaux de la Loire.

A l’intérieur, nous admirons notamment sa chapelle gothique et les salles de bal et de banquet.

Nous pouvons admirer de nombreuses tapisseries, une collection de meubles d’époque et de nombreuses cheminées toutes plus somptueuses les unes que les autres.

Après un petit tour en groupe, Antonio nous laisse libre de visiter la ville et de retourner à l’hôtel ensuite, soit à pied, soit en bus.

Nadine et moi décidons de rentrer à pied après avoir flâné dans la vieille ville. Après une petite glace chez un commerçant d’une petite ruelle, nous achetons un maillot de Ronaldo pour Evan et nous allons nous installer à la terrasse d’un café pour une bonne bière.

En rentrant vers l’hôtel, nous nous arrêtons dans un Centre Commercial puis nous dirigeons vers l’hôtel que nous trouvons sans trop de difficultés grâce aux explications que qu’Antonio nous a donné.

24/09/2016 :

C’est le départ. Les « toulousains » partent les premiers et le car est déjà là. Les « parisiens » et les « marseillais » sont là pour nous dire au revoir.

Nous devons partir de Porto et changer à Lisbonne. Départ pour Lisbonne sans problème ; départ de Lisbonne pour Toulouse avec un peu de retard.

Nous reprenons la voiture à Toulouse avec encore un petit problème pour sortir du parking, mais on s’en sort sans trop de retard et arrivons à Luchon à 21h00. C’est très limite pour que l’on nous serve encore dans un resto des allées d’Etigny mais ça va.

Nous rentrons nous coucher avec plein de rêves en tête. Que de souvenirs en si peu de temps !!!

Cette semaine est passée comme dans un rêve, belle et fulgurante à la fois, presqu’irréelle.

Un grand merci au Portugal et à Antonio, super guide (un des meilleurs que j’ai pu rencontrer au cours de mes nombreux voyages) et qui nous a fait partagé ses immenses connaissances du Portugal avec un humour dont nous souviendrons longtemps.

Claude Poliakoff

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